Sur le plan militaire, les Forces françaises libres (FFL), formées au départ de quelques milliers de volontaires, ne dépassent pas 60 000 personnes en 1943. C’est vers les territoires de l’Afrique française que se dirige d’abord l’effort des FFL. Le ralliement de l’Afrique équatoriale française, du Cameroun et des territoires d’Océanie donne à la France libre une assise territoriale. Les FFL qui combattent sur terre, sur mer et dans les airs se distinguent de 1940 à 1945 sur plusieurs continents en maintenant la présence de la France dans la guerre mondiale.
Plus de 700 compagnons de la Libération, dont 18 unités combattantes, sont issus des FFL.
Le musée de l’ordre de la Libération a été créé en 1970 grâce à la volonté de Claude Hettier de Boislambert, compagnon de la Libération et chancelier de l’Ordre ainsi qu’au dynamisme de son épouse Odette.
La société des Amis du Musée de l’Ordre de la Libération – France Libre – Résistance – Déportation voit le jour la même année. Elle a été reconnue comme établissement d'utilité publique par décret du 22 octobre 1971. Les statuts ont été modifiés et approuvés par arrêté du ministère de l’Intérieur du 7 avril 2008 (JORF du 19 avril 2008, p. 6568).
Les victimes de la répression nazie sont principalement des résistants, des politiques, des réfractaires au travail et des raflés lors de représailles, désormais déportés de toute l’Europe occupée. Dans le cadre du génocide, les Juifs, dont 74 000 partis de France, sont eux envoyés vers des centres d’extermination, pour être majoritairement assassinés dès leur arrivée.
42 Compagnons, dont trois femmes, ont été déportés. 12 ne sont pas revenus des camps.
Ce refus s’accompagne du choix d’agir, pour ne pas subir, pour « faire quelque chose ». Cet engagement volontaire est risqué et lourd de conséquences. Il implique de transgresser la loi, parfois de rompre avec sa famille et son milieu et peut entraîner la torture, la déportation et souvent la mort.
Les compagnons de la Libération qui y ont pris part (plus de 300) se caractérisent par la précocité de leur action. On les trouve dans la plupart des organisations clandestines et dans la plupart des modes opératoires (renseignement, évasion, sabotage, propagande, liaison, protection, lutte armée…).