Le musée

La France libre


Soutenu par Winston Churchill, le général de Gaulle crée la France libre en juillet 1940 en Angleterre afin de poursuivre la guerre, libérer la France et lui rendre son rang. Avec de faibles moyens et sans reconnaissance internationale, la France libre connaît des débuts difficiles.


Sur le plan militaire, les Forces françaises libres (FFL), formées au départ de quelques milliers de volontaires, ne dépassent pas 60 000 personnes en 1943. C’est vers les territoires de l’Afrique française que se dirige d’abord l’effort des FFL. Le ralliement de l’Afrique équatoriale française, du Cameroun et des territoires d’Océanie donne à la France libre une assise territoriale. Les FFL qui combattent sur terre, sur mer et dans les airs se distinguent de 1940 à 1945 sur plusieurs continents en maintenant la présence de la France dans la guerre mondiale.


Plus de 700 compagnons de la Libération, dont 18 unités combattantes, sont issus des FFL.

La Résistance intérieure


La Résistance a pour origine des motivations qui varient selon chacun. C’est d’abord un refus : de la défaite alors que la guerre continue, de l’occupation de la France, de l’idéologie nazie, d’un régime -celui de Vichy- contraire aux valeurs de la République et qui collabore avec l’ennemi.


Ce refus s’accompagne du choix d’agir, pour ne pas subir, pour « faire quelque chose ». Cet engagement volontaire est risqué et lourd de conséquences. Il implique de transgresser la loi, parfois de rompre avec sa famille et son milieu et peut entraîner la torture, la déportation et souvent la mort.


Les compagnons de la Libération qui y ont pris part (plus de 300) se caractérisent par la précocité de leur action. On les trouve dans la plupart des organisations clandestines et dans la plupart des modes opératoires (renseignement, évasion, sabotage, propagande, liaison, protection, lutte armée…).